"Je n'ai jamais participé à "Cinq colonnes à la Une" parce que je n'étais pas journaliste. Mais j'ai été le témoin d'un événement qui a marqué l'histoire de la télévision et de cette émission. Nous sommes en mai 1968 et au Quartier latin c'est le début de ce que l'on appellera "les événements". Il y a une nuit d'émeutes, des barricades, et le magazine "Zoom", qui se voulait l'équivalent de "Cinq colonnes à la Une" mais sur la deuxième chaîne, décide de faire un reportage sur le sujet. Et ce reportage est évidemment censuré par le gouvernement du général de Gaulle. Immédiatement, l'équipe de "Zoom" appelle Lazareff, qui décide de réagir en réunissant tous les producteurs de télévision. Il était très dynamique, le père Lazareff ! Et donc, le premier rendez-vous du syndicat des producteurs a lieu dans les salons du Georges V. Les RG ont des oreilles partout mais nous décidons de déclencher la grève et nous sommes suivis dans la foulée par les réalisateurs et les techniciens, et voilà comment est née la grève générale de la télévision française, qui a duré pendant un mois et demi. D'ailleurs, "Cinq colonnes à la Une" n'a pas survécu à Mai 68."
Pierre Bellemare
Il faut savoir terminer une grève.
Maurice Thorez
Bouderie : une grève de gamins.
Jules Renard
Grève dans l'usine de la pilule Viagra : le mouvement pourrait se durcir.
Laurent Ruquier
Grèves à la SNCF : elle ne touche que le personnel au sol.
Laurent Ruquier
Il vaut mieux être piquet de grève que par un scorpion.
Pierre Dac
Si tu es ici, c'est grâce à la grève de l'échographie.
Lionel Chrzanowski
Il faut savoir terminer une grève dès que la satisfaction a été obtenue.
Maurice Thorez
J'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché.
Jean-Jacques Rousseau
Je n'ai jamais très bien compris pourquoi une semaine de grève s'appelle une semaine d'action.
André Frossard