Primat

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Titre honorifique attribué à certains sièges épiscopaux auxquels une ancienne coutume reconnaît une primauté d'honneur. (Ainsi, l'archevêque de Lyon est primat des Gaules.)
• n.m. Littéraire. Primauté, caractère prééminent de quelque chose : Le primat du cœur sur la raison.

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• n. (Religion) Archevêque qui, en vertu d’anciens droits, possède une suprématie d’honneurs sur tous les évêques et archevêques d’une région.
• n. (Histoire) Notable d’une ville, d’une région de la Grèce moderne.
• n. (Œnologie) Grosse bouteille de vin de 27 L, soit 36 bouteilles.
• n. Caractère de ce qui prime.

Le littré

• Sens 1: Nom donné à quelques archevêques qui, par d'anciens droits, ont une sorte de supériorité sur tous les évêques et archevêques d'une région. Il y avait trois primats en France : l'archevêque de Lyon se disait primat des Gaules ; celui de Bourges, primat d'Aquitaine ; et celui de Rouen, primat de Normandie. Le premier et le dernier subsistent encore aujourd'hui. Adj.: Archevêque primat. Prince primat. Depuis la nouvelle législation ecclésiastique, le titre de primat est purement honorifique en France.
• Sens 2: En parlant de la Grèce moderne, les primats, les principaux d'une ville, d'un lieu.
• Sens 3: Primat de Pologne, chef du sénat, qui gouvernait dans les interrègnes.

Wiktionnaire

• (Religion) Archevêque qui, en vertu d’anciens droits, possède une suprématie d’honneurs sur tous les évêques et archevêques d’une région.
• (Histoire) Notable d’une ville, d’une région de la Grèce moderne.
• (Œnologie) Grosse bouteille de vin de 27 L, soit 36 bouteilles.
• Caractère de ce qui prime.