Purisme

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.m. Attitude selon laquelle l'utilisation de la langue doit se conformer à une norme idéale visant à privilégier un usage dit « pur » qui interdit toute évolution et notamment tout emprunt.
• n.m. Souci de respecter dans le moindre détail les principes d'un art, d'une idéologie, d'une théorie, d'une pratique, etc.
• n.m. Tendance picturale promue dans les années 1917-1925 par A. Ozenfant et C. E. Jeanneret (Le Corbusier). [Manifeste Après le cubisme, 1918 ; natures mortes des deux artistes, conçues comme de rigoureuses épures géométriques.]

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• n. Souci, scrupuleux jusqu’à l’excès, de la pureté du langage.

Le littré

• pas de définition

Wiktionnaire

• (Généralement péjoratif) Attachement respectueux, voire tatillon, au bon usage de la langue, perçu éventuellement comme une marque de justesse et de bon goût, mais surtout comme de la pédanterie.
• (Généralement péjoratif) Attitude normative visant à défendre la pureté supposée d’une langue (rejetant par exemple les emprunts de mots étrangers et les néologismes).
• (Par analogie) Respect orthodoxe de principes considérés comme intangibles relatifs à un art, une doctrine, une idéologie etc.
• Attention intransigeante portée à la pureté du style et à l’exactitude des mots, attribuée à un écrivain.
• (Art) Doctrine esthétique apparue en France en 1918 dans le prolongement du cubisme, qui prônait notamment l’épure géométrique et les aplats de couleur.