Onction

Grand Dictionnaire de la langue française numérisé

• n.f. Littéraire. Douceur attendrissante qui touche les cœurs et porte à la piété : Réciter une prière avec onction.
• n.f. Littéraire. Douceur affectée et hypocrite : Discours plein d'onction.
• n.f. Application d'huile sainte sur une personne pour la consacrer à Dieu (baptême, confirmation, ordination, avec le saint chrême) ou lui conférer la grâce de lutter contre le mal (huile des catéchumènes) ou contre la maladie (huile des malades).
• n.f. Friction douce avec une pommade contenant un principe actif destiné à pénétrer par la peau.

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• n. (Médecine) Action d’oindre. Action de frotter doucement quelque partie du corps avec une substance grasse huileuse.
• n. Action d’oindre qui entre dans l’administration de quelques sacrements et dans plusieurs cérémonies de l’église.
• n. (Figuré) Douceur particulière qui, dans un discours, dans un écrit, touche le cœur et porte à la dévotion ou à une sorte d’attendrissement.
• n. (Théologie) Action pacifiante et douce de la grâce.

Le littré

• Sens 1: Action de frotter avec une substance grasse. Fig. Ce qui facilite comme fait un corps gras.
• Sens 2: Action d'oindre, en usage dans certaines cérémonies judaïques. Pierre de l'onction, se dit de la pierre où Jacob reposa sa tête.
• Sens 3: Action d'oindre dans certaines cérémonies de l'Église chrétienne. L'onction du baptême, de la confirmation. L'onction des évêques. Extrême-onction, voy. EXTRÊME-ONCTION.
• Sens 4: Fig. Mouvement de la grâce, consolation du Saint-Esprit.
• Sens 5: Fig. Ce qui, dans un écrit, un discours, une action, touche le cœur, le porte à la piété. Il a prêché avec beaucoup d'onction.

Wiktionnaire

• (Médecine) Action d’oindre. Action de frotter doucement quelque partie du corps avec une substance grasse huileuse.
• Action d’oindre qui entre dans l’administration de quelques sacrements et dans plusieurs cérémonies de l’église.
• (Figuré) Douceur particulière qui, dans un discours, dans un écrit, touche le cœur et porte à la dévotion ou à une sorte d’attendrissement.
• (Théologie) Action pacifiante et douce de la grâce.
• (Par extension) Approbation.